C’est une idée qui lui trottait dans les cheveux depuis des années. Zakarya El Kati, un jeune spiripontain de 24 ans, vient d’ouvrir son salon de coiffure.
Natif de Pont-Saint-Esprit, il y va à l’école puis part au lycée à Bagnols-sur-Cèze. “Durant toute ma scolarité, je ne pensais qu’à la coiffure. Comment rendre les gens heureux en prenant soin d’eux ? Je suis à leur écoute, je les conseille. Une coupe de cheveux, peut changer un regard. À 20 ans, je me suis dit : fonce, crois en toi, fait le métier que tu désires. Mais toi à ton compte, coiffeur pour homme !”, raconte le jeune patron.
Pour se mettre à son compte, il lui faut un diplôme, le Certificat d’aptitude professionnelle de coiffure. Il décide alors de passer son CAP en formation accélérée. “Durant ma formation, j’effectuais des stages d’une semaine en entreprise”, confie Zakarya.
Deux ans à domicile
Afin de se rendre compte du travail, du contact avec les clients et avoir une expérience professionnelle, il répète ses gammes dans trois salons, à Pont et Bollène. Pour Zakarya, l’expérience n’est pas bonne : “ Pour moi, ce travail-là est fait pour être à son compte. D’autant plus que j’avais cette idée en tête, ouvrir mon propre salon de coiffure. Cela m’a confirmé mes choix. “ Afin de se faire la main, durant deux ans, le jeune homme se lance dans la coiffure à domicile pour homme. Aujourd’hui, “ je ne travaille que les après-midi et tard le soir car les clients travaillent dans la journée“, explique Zakarya à qui la prédiode de Covid-19 ne fait pas peur : “Si l’on regarde toujours ce qui ne marche pas, on ne fera jamais rien dans la vie. C’est vrai que cette pandémie est très gênante mais il faut faire avec et respecter les gestes barrières !” Un esprit plein de sagesse…
Correspondant Midi Libre : 06 10 60 20 38
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