Tarbes. L’hiver contrasté des coiffeurs


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Tarbes. L’hiver contrasté des coiffeurs

Tarbes. L’hiver contrasté des coiffeurs

“En 20 ans de métier, je n’ai jamais connu ça. C’était de la folie”. Au mois de décembre, avant les fêtes, le salon de coiffure de Mélanie Machado a été littéralement pris d’assaut. “Presque 700 personnes ont franchi les portes du salon. Après le confinement, les clients voulaient se recentrer sur leurs envies et leurs besoins. Le désir de prendre soin de soi était vraiment très fort” témoigne la jeune chef d’entreprise. Sur la lancée de décembre, le salon de Mélanie Machado a effectué “un super mois de janvier” à tel point qu’il se permet le luxe de fermer une semaine en février “pour se reposer un peu”. Du côté de l’avenue de la Marne, chez Evolutifs, la gérante Sylvie Degrave avoue “avoir très bien travaillé au mois de décembre mais j’ai un très gros problème avec le couvre-feu qui nous fait perdre jusqu’à 35 à 40 % de notre chiffre d’affaires car nous ne pouvons plus prendre de clientes qui veulent faire des couleurs, après 16 heures”. Même constat au salon Amalia juste en face : “Certes, dès que nous sommes ouverts, nous travaillons bien, surtout en fin de semaine dernière parce que les gens craignaient un éventuel confinement. Mais le couvre-feu nous pénalise un peu car nous sommes obligés de nous dépêcher pour finir à 18 heures” explique la responsable Amalia Danos. Comme chez Evolutifs et Mélanie Machado, les coiffeurs sont aussi et surtout un moyen d’évasion “pour les gens qui veulent sortir de chez eux”.


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