Sarthe. Le cambrioleur sans gants, ni cagoule… bredouille


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Le cambrioleur entrait dans les commerces sans gants ni cagoule.

Sarthe. Le cambrioleur sans gants, ni cagoule… bredouille

Par Rédaction Sablé
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Le cambrioleur entrait dans les commerces sans gants ni cagoule.
Le cambrioleur entrait dans les commerces sans gants ni cagoule. (©Illustration Adobe Stock)

Un homme de 37 ans a été condamné à 20 mois de prison par le tribunal, ce mercredi 10 février 2021, pour de multiples cambriolages dans des salons de coiffure du Mans (Sarthe).

Entre décembre 2020 et février dernier, un homme de 37 ans avait cambriolé une vingtaine de commerces du quartier Chasse-Royale, au Mans.

Principalement des salons de coiffure et d’esthétique, qu’il visitait en pleine nuit, après avoir forcé les huisseries à l’aide d’un tournevis.  Cet Arsène Lupin pas très professionnel ne s’embrassait pas d’une cagoule ni de gants, aussi son visage a été capté à plusieurs reprises par les caméras de vidéosurveillance.

Il repartait bredouille

Il a été interpellé dimanche 7 février en soirée. Les enquêteurs ont retrouvé trois tournevis dans ses poches. Et 60 € en liquide… Qui appartenaient bel et bien à l’individu. En définitive, seuls quelques centimes ont été dérobés çà et là. La plupart du temps, le cambrioleur repartait bredouille.

Et pour cause, les commerçants, échaudés par de précédents cambriolages, avaient pris le soin de vider les fonds de caisse à la fermeture.

Un lourd casier judiciaire

Le trentenaire était jugé mercredi 10 février devant le tribunal correctionnel du Mans, selon la procédure dite de comparution immédiate. À la barre, le prévenu, au casier judiciaire noirci de nombreuses condamnations pour vol, a exprimé des regrets, avant d’invoquer sa schizophrénie, qui l’aurait contraint à agir.

Le ministère public ne s’est pas montré sensible à cette ligne de défense, et lui a rappelé les nombreux avertissements dont il a fait l’objet au gré de son parcours délinquant. L’intéressé avait d’ailleurs bénéficié d’une libération conditionnelle en mars dernier. Me Jonathan Proust, avocat de la défense, a dépeint des dégâts « avant tout matériels », sans butin. Aucune partie civile ne s’est d’ailleurs manifestée à l’audience.

Après en avoir délibéré, le tribunal condamne l’individu à 20 mois de prison, dont 6 avec sursis probatoire. Il lui est fait obligation de poursuivre les soins.


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