«Nous sommes un peu inquiets à ce sujet»
La réouverture des salons de coiffure, comme l’a annoncé vendredi le comité de concertation, est préoccupante, a déclaré vendredi le biostatisticien Geert Molenberghs. Selon lui, il est maintenant particulièrement important d’éviter trop de réouvertures car sinon la courbe des contaminations repartira à la hausse.
Les mesures prises vendredi par le Comité de concertation ne sont pas non plus une surprise pour Geert Molenberghs. « Nous sommes un peu inquiets à ce sujet, mais ce n’est pas qu’il fallait absolument l’éviter. Nous ne devons donc pas réagir de manière excessive », déclare le biostatisticien.
Il affirme qu’il est inévitable que la courbe actuelle des nouvelles contaminations, assez constante, augmente à nouveau si trop de secteurs sont rouverts. « Nous le savons de tous les pays du monde. Nous l’avons également vu ici en été et en automne »
Les mesures plus strictes prises les dernières semaines ont permis la réouverture des salons de coiffure. Dans le même temps, il estime que la population a appris de la deuxième vague que ces assouplissements ne sont pas sans dangers. « Nous craignons ‘l’effet de carotte’. Parce que d’autres secteurs demandent maintenant pourquoi ils ne sont pas autorisés à redémarrer. Mais rouvrir trop maintenant n’est pas une bonne idée. Il est donc positif que le gouvernement a clairement indiqué que seules certaines choses pouvaient être redémarrées et que tout sera ensuite correctement évalué. »
Devons-nous craindre une situation comme à l’automne ? « Cela dépend de nous. Lorsque la pression commence à devenir grande et que nous recommençons nos activités semaine après semaine, nous nous retrouvons dans une mauvaise situation. Parce que nous devons encore suivre et absorber l’avancée du variant britannique sur notre territoire. Nous allons devoir surveiller attentivement la situation. »
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