Désabusés, les travailleurs du secteur estiment qu’on leur impose la fermeture de trop sans leur prouver leur responsabilité dans les contaminations. Ils sentent la rébellion enfler.
Mercredi en tout début d’après-midi. Dans leur salon de coiffure de Waterloo, Michele et son papa Piero attendent impatiemment les dernières mesures prises par le comité de concertation. « On va certainement devoir fermer à nouveau mais à partir de quand et pour quelle durée ? », interrogent-ils. « Mais pourquoi toujours nous ? On reçoit un client à la fois. On ouvre la porte et on a investi dans tout le matériel nécessaire. On porte un masque FFP2 en permanence. Un masque nous coûte 4 euros pièce. Depuis un an, j’ai tellement frotté mes sièges en cuir qu’ils sont usés. Je vais devoir les changer. On a déjà tellement perdu ! »
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